Qui sommes-nous ?

L'AFAI est une alliance d'organisations de femmes œuvrant aux paliers national, provincial, territorial et municipal.

Ce que nous faisons

Notre mandat consiste à faire progresser l'égalité des femmes au Canada en travaillant pour la mise en œuvre intégrale des traités et accords internationaux des droits de la personne que le Canada a ratifiés.

En apprendre plus

Projet de loi S-3

Projet de loi S-3

Depuis son adoption, la Loi sur les Indiens a accordé aux hommes autochtones et à leurs descendantes des formes privilégiées de statut d’Indien mais non aux femmes indiennes et leurs descendantes. Le 1er juin 2017, le Sénat du Canada a adopté à l’unanimité un amendement au projet de loi S-3. Cet amendement, « 6(1)(a) all the way », permettrait pour la première fois aux femmes indiennes et à leurs descendantes d’obtenir l’équivalent du statut indien que hommes autochtones et leurs descendantes. Nous vous invitons à en apprendre davantage sur cette question et à vous joindre à nous pour mettre fin à la discrimination contre les femmes dans la Loi sur les Indiens.

Visiter la page du Projet de loi S-3

RAPPORT DE L'AFAI: LA CULTURE TOXIQUE DE MISOGYNIE, DE RACISME ET DE VIOLENCE AU SEIN DE LA GRC

Aujourd’hui, l’Alliance canadienne féministe pour l’action internationale (AFAI) a lancé un rapport sur la Gendarmerie royale du Canada intitulé, La culture toxique de la GRC : Misogynie, racisme et violence contre les femmes dans la police nationale du Canada. Lisez notre communiqué de presse ici.

Ce rapport constate qu'il existe des preuves choquantes et croissantes de discrimination et de violence systémiques à l'égard des femmes perpétrées par la Gendarmerie royale du Canada. L'AFAI exhorte le gouvernement du Canada à mettre immédiatement en place un examen externe indépendant de la force de police nationale du Canada qui abordera et modifiera son traitement des femmes, à la fois en tant qu'employeur et en tant que fournisseur de services.

Vous pouvez lire et télécharger le rapport ici. Un résumé du rapport est également disponible ici.

Nous sommes reconnaissantes que notre rapport ait été approuvé par les organisations énumérées ci-dessous. Nous sommes reconnaissantes de leur soutien et nous espérons que ce rapport contribuera au travail incroyable qui se fait à travers le Canada pour mettre fin à la violence contre les femmes, y compris la violence contre les femmes par la police.

Pour de plus amples informations, des demandes de renseignements des médias ou pour devenir signataire de ce rapport, veuillez contacter :

Cyndia Mondésir
Directrice principale, Communications et opérations
[email protected]

*Le rapport ne reflète pas les points de vue ou les positions des groupes et organisations communautaires mentionnés. Toute information concernant la position officielle des groupes mentionnés doit être adressée au groupe ou à l'organisation en question.

Le gouvernement canadien mis au défi de cesser de défier la décision des Nations Unies sur la construction d'oléoducs et de gazoduc

Communiqué de presse
Pour publication immédiate

le 29 novembre 2021

Pour la version PDF cliquez ici.

Le gouvernement canadien mis au défi de cesser de défier la décision des
Nations Unies sur la construction d'oléoducs et de gazoduc

Une coalition d'expertes en droits autochtones, en droits de la personne et en défense de l'environnement vient de soumettre une demande urgente au Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination raciale afin qu'il intervienne dans les récentes violations des droits de la personne contre les peuples autochtones en Colombie-Britannique. La soumission demande au comité de l'ONU de tenir le Canada responsable pour les violations répétées des droits de la personne contre les peuples autochtones liées à l'expansion des combustibles fossiles et pour avoir défié une directive de l'ONU de 2019 visant à arrêter les travaux sur le gazoduc Coastal GasLink.

En 2019, l'ONU a demandé au Canada d'arrêter immédiatement les travaux sur le pipeline Coastal GasLink, le projet d'expansion du pipeline Trans Mountain et le barrage du site C jusqu'à l'obtention du consentement libre, préalable et éclairé des peuples autochtones. Elle a également demandé au Canada de retirer la police et les forces de sécurité privées du territoire Wet'suwet'en, et de s'abstenir d'expulser par la force et de recourir à la force létale contre les défenseurs pacifiques des terres.

Le document fait état de violations graves, récentes et continues des droits de la personne sur le territoire Wet'suwet'en, notamment la poursuite de la construction du gazoduc sans consentement libre, préalable et éclairé, l'expulsion forcée, l'arrestation et l'emprisonnement de peuples autochtones pacifiques par la GRC paramilitaire, ainsi que l'arrestation et l'emprisonnement d'observateurs légaux et de médias. Les auteures soulignent également l'arrestation violente de partisans Gitxsan sur le territoire Gitxsan.

Aujourd'hui, les auteures de la soumission ont été rejoints par d'autres leaders autochtones, des droits de la personne et de l'environnement, qui ont envoyé une lettre exhortant le premier ministre Trudeau à respecter les droits des peuples autochtones et les termes de la Convention des Nations Unies sur l'élimination de la discrimination raciale.

« Le mépris délibéré du Canada à l'égard de la directive 2019 de l'ONU est troublante, surtout à la lumière de la catastrophe climatique actuelle en Colombie-Britannique et du génocide des femmes et des filles autochtones. La poursuite incessante de l'expansion du pétrole et du gaz est une menace existentielle pour les peuples autochtones, les enfants et les générations futures », déclare Zoë Craig-Sparrow, directrice des droits autochtones et de la justice environnementale à Justice for Girls. « C’est une violation flagrante du droit autochtone national et international. »

Malgré des générations de lois, de politiques et de pratiques génocidaires par les gouvernements et les entreprises, les peuples autochtones ne cessent pas de défendre nos terres, notre souveraineté et nos peuples. Notre travail consiste à dénoncer les graves violations des droits de la personne contre tout défenseur des terres autochtone et à pousser la C-B, le Canada, la CGL et la GRC à cesser de violer la loi. Les Nations Unies ont demandé au Canada de mettre fin à ces violations des droits de la personne et le Canada doit écouter », a déclaré la Dre Pam Palmater, avocate Mi'kmaq, juriste et titulaire de la Chaire en gouvernance autochtone à l'Université Ryerson.


Nous demandons au premier ministre Trudeau de respecter la primauté du droit, y compris les obligations internationales du Canada en vertu des traités sur les droits de la personne. L'engagement du Canada à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones semble peu sincère : le gouvernement
agit comme si la réconciliation et la décolonisation étaient des engagements fictifs », a déclaré la professeure Margot Young, experte en droit constitutionnel.

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Pour consulter la soumission de la coalition au Comité des Nations unies pour l'élimination de la discrimination raciale, cliquez ici.


Pour consulter la lettre signée par des organisations autochtones, de défense des droits de la personne et de l'environnement, veuillez suivre les liens ci-dessous:


Version anglaise

Version française


Contexte: Le Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination raciale (2019) Décision 1(100) sur Canada


Pour plus d’informations, contactez: [email protected]

Communiqué de presse: Pour commémorer la Journée internationale des droits de la personne 2020, l’AFAI et YWCA Canada publient un chapitre spécial sur les droits de la personne pour le Plan de relance économique féministe du Canada

Le 10 décembre 2020 Toronto (Ontario) — À l'occasion de la Journée internationale des droits de la personne, L'Alliance canadienne féministe pour l'action internationale (AFAI) en partenariat avec YWCA Canada a publié un chapitre spécial sur la façon de faire favoriser une approche des droits de la personne dans le cadre de la relance post-pandémie. Comme le dit Maya Roy, PDG de YWCA Canada, « La pandémie de COVID-19 nous a montré ce qui ne fonctionnait déjà plus dans la société. Le Canada n'a jamais vécu de crise comme celle-ci, nous avons donc besoin d'une nouvelle approche. C'est ce que propose le Plan de relance économique féministe du Canada. Cependant, bon nombre des choses qui auraient fait une différence dans cette pandémie sont fondées sur des obligations préexistantes en matière de droits de la personne auxquelles le Canada a souscrit. C'est maintenant le moment de donner suite à nos engagements. » Hawa Mire, Directrice générale de l’AFAI souligne : « Le COVID-19 a mis en lumière les profondes inégalités qui existaient déjà au Canada pour les femmes, en particulier pour les femmes noires, les femmes autochtones, les femmes racialisées, les femmes non statuées, les femmes nouvelles arrivantes, les femmes vivant avec un handicap et les communautés 2SLGBTQ. Il est temps de reconnaître qu'il ne s'agit pas seulement d'une crise sanitaire, mais aussi de l'amplification d'une crise sociale systémique et structurelle ici même au Canada. » La publication du « Plan de relance économique féministe pour le Canada : Approche des droits de la personne » fournit un point de vue intersectionnel féministe des droits de la personne sur ce qu'une relance significative post-COVID-19 pourrait être pour notre pays. Les principaux droits de la personne examinés dans le chapitre sont les suivants :
  • Le droit à un niveau de vie convenable
  • Le droit au meilleur état de santé physique et mentale possible
  • Le droit à un logement convenable
  • Le droit à la sécurité sociale
Hawa Mire poursuit : « Le Plan de relance économique féministe doit inclure les voix, les perspectives ainsi que des engagements concrets envers les communautés qui sont si souvent laissées en arrière. L’AFAI a conçu ce chapitre afin de continuer à défendre vigoureusement l'utilisation d'une approche fondée sur les droits de la personne. Il s'agit là d'une base importante pour tous les Canadien.ne.s. » Roy conclut : « La pandémie de COVID-19 a offert au Canada une occasion unique de concrétiser ses engagements en matière de droits de la personne. Dans cette publication, l’AFAI et YWCA Canada exposent le cadre des droits de la personne que nous pouvons mettre à profit pour bâtir une économie et une société qui fonctionnent pour tous. Aujourd'hui, nous offrons les outils et la feuille de route pour en faire une réalité. » Le 28 janvier, YWCA Canada et l’AFAI organiseront un événement afin de décortiquer la publication. L'inscription est disponible à l'adresse suivante : https://gender-equity-human-rights-covid-19-recovery.eventbrite.ca La publication s'appuie sur les travaux antérieurs de YWCA Canada sur « Un plan de relance économique féministe pour le Canada : Faire que l'économie soit au service de tous » avec l'Institut pour le genre et l'économie (GATE) de l'Université de Toronto. Ce plan était le premier plan national de relance économique féministe au monde.

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À propos de l’AFAI L'Alliance canadienne féministe pour l’action internationale (AFAI) est une alliance d'organisations de recherche d'égalité qui s'engagent à faire des accords internationaux sur les droits humains des femmes une réalité dans la vie quotidienne des femmes au Canada. L’AFAI offre aux femmes de partout au Canada une tribune qui leur permettra de travailler ensemble afin d'assurer une meilleure qualité de vie à toutes les femmes du Canada. L'adhésion de l’AFAI couvre un large éventail d'organisations allant des instituts de recherche aux fournisseurs de services. Les membres de l’AFAI sont également diversifié.e.s à l'échelle régionale, avec des membres de 10 provinces et territoires, ainsi que de nombreuses organisations nationales qui sont aussi membres. Pour en savoir plus sur FAFIA-AFAI, visitez : https://fafia-afai.org/fr/ À propos de YWCA Canada YWCA Canada est une voix de premier plan pour les femmes, les filles, les personnes bispirituelles et les personnes s'identifiant à la diversité de genre. Depuis 150 ans, nous sommes à l'avant-garde d'un mouvement : lutter contre la violence fondée sur le genre, construire des logements abordables et défendre l'équité en milieu de travail. Nous nous efforçons de promouvoir l'équité entre les genres en répondant aux besoins urgents des communautés, par le biais d'initiatives nationales de plaidoyer et d'initiatives locales. Les YWCA locales investissent plus de 258 millions de dollars par an pour soutenir plus de 330 000 personnes partout au pays. Aujourd'hui, nous engageons les jeunes leaders, les diverses communautés et les partenaires du monde de l'entreprise à réaliser notre vision d'un Canada sécuritaire et équitable pour tou.te.s. Pour en savoir plus sur YWCA Canada, visitez : https://ywcacanada.ca/fr/ Pour toute demande de renseignements des médias, veuillez communiquer avec : Anjum Sultana, Directrice des Politiques publiques et des Communications stratégiques chez YWCA Canada [email protected] | 647 205 3079

Lettre: Plan d’action du groupe de travail sur les femmes dans l’économie

Lettre: Plan d’action du groupe de travail sur les femmes dans l’économie

(17 novembre, 2020) Plus de 60 organisations de femmes et de défense de l'égalité ont signé une lettre demandant au Premier ministre Trudeau et la ministre Freeland de représenter dans leur groupe de travail sur les femmes dans l'économie, les expertes en matière de soins et les membres de la société civile qui travaillent sur la justice économique - et pas seulement les membres du monde des affaires. COVID-19 a mis en évidence l'aggravation des inégalités économiques qui touchent les femmes. Les femmes sont les plus susceptibles d'être moins bien payées, être les travailleuses de première ligne et responsables du travail de soins. Cette réalité est particulièrement amplifiée dans le cas des femmes noires, autochtones et racisées, y compris les (im)migrantes récentes, les femmes en situation de handicap, les femmes âgées et la communauté 2SLGBQTI+. Ce groupe de travail ne peut pas uniquement se concentrer sur « les entreprises, les conseils d’administration, l’entrepreneuriat et les STIM » comme voie vers l’empowerment économique des femmes, puisque c’est ignorer les besoins immédiats des travailleuses marginalisées par la pandémie et oublier le caractère central des soins pour le bien-être de la société et de l’économie. Lisez la lettre entière
ici

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